Le développement personnel a le vent en poupe et la Mission Interministérielle de lutte contre les sectes, met en garde contre les nombreuses dérives sectaires des psychothérapies nouvelles. C’est vrai qu’il faut être vigilant ! Suite au décret n° 2012-695 du 7 mai 2012 modifiant le décret n° 2010-534 du 20 mai 2010 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute, toute personne qui ne réunit pas les conditions pour être psychothérapeute, utilise l’appellation  « thérapeute »  ou   « praticien en  psychothérapie » ou « psycho-analyste » suivant sa sensibilité. La formation, le parcours et l’expérience du thérapeute sont les gages du sérieux des professionnels.

Et au-delà, le choix du bon thérapeute est d’abord celui d’une personne.  « Sa méthode, c’est lui  » affirme Gustav Jung dans « La guérison psychologique ».

La psychothérapie est  une relation. Cette alliance indispensable entre vous et votre thérapeute ne pourra se faire qu’avec quelqu’un dans lequel vous avez confiance, avec qui vous vous sentez à l’aise, qui comme vous, est vulnérable, humain.

• Le bon thérapeute n’est pas celui qui sait et qui se montre brillant, mais c’est celui qui a le souci d’avoir la parole juste, qui vous respecte dans votre difficulté et votre désir.
• Le bon thérapeute n’est pas celui qui cherche à vous influencer, vous réduire, vous normaliser.
• Le bon thérapeute consent à la rencontre à ce quelle réserve comme surprise ou inquiétude.
• Le bon thérapeute laisse advenir… Il écoute, entre en résonance   avec vous pour « chercher avec acharnement l’inconnu dans le connu », selon les propos de-B. Pontalis.

« La possibilité du langage est dans l’écoute. De plus, la qualité du discours tient à la qualité de l’écoute…Le savoir-écouter qui fonde le savoir-parler est le savoir être libre, libre à l’égard, en nous, du Désir aux multiples langages, libre pour l’écoute, dans l’Ouvert. » Clément d’Alexandrie, Stromates, II, 24, 4.